Mesurer et réduire l’empreinte carbone du digital

Tripoto

Un enjeu urgent pour limiter l’impact climat du numérique

L’impact climat du numérique est devenu une préoccupation centrale dans le contexte de la transition écologique. Alors que les technologies digitales ne cessent de croître, leurs effets sur l’environnement restent largement sous-estimés. De la fabrication des équipements à l’usage quotidien des services numériques, chaque clic a un coût environnemental. L’Observatoire du Long Terme se donne pour mission de mesurer précisément ces impacts afin de mieux les réduire.

Comprendre l’empreinte carbone du numérique

Le premier pas pour atténuer l’impact climat du numérique est d’en comprendre les sources. Le numérique repose sur une infrastructure lourde : serveurs, centres de données, réseaux, terminaux… Tous ces éléments consomment de l’énergie, souvent issue de sources fossiles. L’empreinte carbone générée par le stockage de données, le streaming vidéo ou l’usage des réseaux sociaux est bien réelle.

L’impact climat du numérique provient également de la fabrication des équipements : extraction de métaux rares, assemblage, transport… À lui seul, le cycle de vie d’un smartphone peut représenter plusieurs dizaines de kilogrammes de CO₂ émis. Cette réalité souligne l’importance d’une approche globale de la sobriété numérique.

Pourquoi agir maintenant ?

L’impact climat du numérique double presque tous les cinq ans. En 2025, il pourrait représenter près de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon certaines estimations. Ne rien faire reviendrait à laisser croître une industrie polluante sans encadrement. Face à cela, les entreprises, les institutions et les citoyens doivent s’engager.

Réduire l’impact climat du numérique permettrait non seulement de limiter le réchauffement climatique, mais aussi de préserver les ressources naturelles. L’efficacité énergétique, l’éco-conception des services web, ou encore le recyclage des équipements sont autant de leviers à mobiliser.

Les bonnes pratiques pour limiter l’empreinte numérique

Agir sur l’impact climat du numérique passe par des gestes concrets :

Allonger la durée de vie des appareils : réparer au lieu de remplacer.

Opter pour des hébergeurs verts : privilégier des serveurs alimentés par des énergies renouvelables.

Réduire la taille des contenus numériques : limiter la qualité des vidéos ou compresser les images.

Favoriser la sobriété numérique : désinstaller les applications inutiles, limiter les notifications, réduire le temps passé en ligne.

Chaque action compte et contribue à réduire l’impact climat du numérique de manière tangible.

Le rôle des entreprises et des institutions

Les grandes structures ont un rôle déterminant à jouer. Une politique RSE ambitieuse doit intégrer l’impact climat du numérique dans ses indicateurs de performance. Cela passe par un audit énergétique des services IT, la sensibilisation des collaborateurs et le choix de partenaires engagés dans une démarche écologique.

L’impact climat du numérique doit également être pris en compte dans les appels d’offres, les critères d’achat et les projets de transformation digitale. Les institutions publiques, elles aussi, ont le devoir de montrer l’exemple.

Le rôle de l’Observatoire du Long Terme

L’Observatoire du Long Terme œuvre pour une meilleure compréhension de l’impact climat du numérique en fournissant des outils de mesure fiables et des recommandations fondées sur la recherche scientifique. En centralisant les données et en accompagnant les acteurs du numérique, il vise à orienter le secteur vers une trajectoire durable.

En mesurant précisément l’impact climat du numérique, l’Observatoire permet de prendre des décisions éclairées et de cibler les efforts là où ils seront les plus efficaces.

Vers une sobriété numérique responsable

Réduire l’impact climat du numérique ne signifie pas renoncer au progrès, mais repenser nos usages. Le numérique peut être un allié du climat, à condition qu’il soit utilisé de manière raisonnée. La sobriété ne s’oppose pas à l’innovation, elle en est une condition.